Se lancer pour de bon et écrire son livre nécessite une longue réflexion préalable.
Combien de fois vous êtes-vous demandé, quand vais-je pouvoir me plonger enfin dedans ?
Et si j’y parviens, comment débuter un livre ? Existe-t-il des méthodes pour devenir écrivain ?
Sans compter les interrogations propres aux paramètres extérieurs… L’écrire en été, au printemps, en hiver ? Ou encore, que devient la vie de famille pour un auteur lorsque celui-ci décide de se donner corps et âme à son projet ?
Pour commencer son livre au bon moment, et trouver le temps d’écrire, la voie est simple et complexe à la fois.
Une détermination de fer pour la simplicité.
L’analyse de différents facteurs primordiaux pour la complexité.
L’envie féroce, vous l’avez depuis des lustres. Or, pour le reste, voyons de quelle manière décomposer cette multitude de paramètres qui vous déstabilisent et vous fait dire avec une récurrence qui semble ne jamais vouloir prendre fin : « Un jour, je commencerai ! »
Ou plus contrariant encore : « Un jour, je finirai ! »
D’ailleurs, à propos ? Avant toute chose.
Quel écrivain êtes-vous ?
Il y a celui qui est capable de coucher des mots sur le papier pendant un quart d’heure chaque jour et celui qui ne peut décemment accepter de prendre la plume que si plusieurs heures ou jours consécutifs sont à sa disposition.
Mettez-vous face à l’exercice. Choisissez un créneau où vous avez quelques jours modérément chargés devant vous et donnez-vous le défi de rédiger 2 chapitres par exemple. Vous sentez-vous frustré(e) si au bout d’une demi-heure il vous faut arrêter ? Pensez-vous que votre feu intérieur et vos émotions sont comme insuffisamment exprimés et vidés ?
Si c’est le cas, il y a fort à parier que des plages d’horaires conséquentes et même parfois totalement folles vous seront bénéfiques. Ainsi qu’à votre livre !
Que ce soit un roman teinté d'ésotérisme ou que vous vouliez écrire une histoire totalement surnaturelle, , votre ouvrage ne sera que meilleur s’il correspond à l’auteur que vous êtes. La pure créativité ne peut naître que si l’on accorde le créateur et la création.
Ce premier pas effectué, un autre point surgi.
Le plan d'un livre
Vous y avez réfléchi, bien sûr. Peut-être même patiente-t-il depuis des années dans un tiroir de votre bureau dans l’espoir d’être exploité. Ou bien n’existe-t-il pas encore. D’ailleurs, de bons conseils sur la nécessité, ou non, d’établir un plan pour votre livre dans cet article.
Imaginons que vous ayez cette structure de départ. Vous avez une idée du nombre de pages que vous envisagez de produire, le début de l’histoire en tête, une fin, la succession des chapitres, les noms des personnages et votre intention de les développer, les rebondissements, etc.
Nous dirons que l’avantage d’avoir un plan précis est que celui-ci peut être incorporé plus efficacement dans votre quotidien.
Prenez par exemple la décision de rédiger une dizaine de pages tous les weekends. Ou bien cinquante uniquement lors de vos vacances. Ou encore une heure le soir pour ceux qui ont de la facilité avec cette méthode d’écriture.
Oui, c’est vrai. Je vous entends déjà me crier que votre vie de tous les jours ressemble davantage à un panier débordant d’exigences en toutes sortes qu’à un espace tranquille où il vous faudrait combler les heures creuses.
Il n’existe qu’une façon de déjouer le jeu malin du quotidien. Lui tenir tête.
Les obligations courantes ainsi que la vie de famille pour un écrivain, ne nous voilons pas la face, sont extrêmement complexes. C’est un acte solitaire, qui exclut l’extérieur et nourrit suffisamment pour que nous n’ayons plus l’envie ni le besoin d’eux. Toutefois, si vous souhaitez débuter votre livre et surtout y poser un point final un jour, quelques sacrifices et la rigueur seront de mise.
Alors, pour ne pas sombrer dans des guerres domestiques ou amicales et vivre les regrets qui en découleront, prévenez vos proches des nécessités liées à cette activité, définissez des créneaux de rédaction qui conviendront à votre profil d’auteur(e), et respectez-les au maximum.
Le meilleur moment pour commencer ?
Écrire en été
Il n’a pas vraiment de secrets avec cette saison. Nous sommes tous amenés (en général) à poser un congé plus long pendant la période estivale. Nous avons donc ainsi le moyen de nous déconnecter plus facilement du quotidien. Et de respirer. Tant au point de vue physique que mental. Nous avons aussi la possibilité pendant cette pause de guérir une panne de lecture, de reprendre du plaisir à lire, ou bien de parfaire nos connaissances sur les meilleures façons de devenir écrivain.
En bref, nous avons cette sensation ô combien apaisante que nous sommes libres de passer du temps avec les mots.
Pour les adeptes de l’écriture inspirée, de la poésie, c’est une période davantage que bénite. Plus d’heures, de nuits, de jours... Vous ne serez plus de ce monde.
Pour les autres qui aiment garder un peu les pieds sur terre, 2 ou 3 semaines pendant lesquelles vous pouvez écrire 1 ou 2 heures par jour… Faites le calcul. Une belle avancée de votre ouvrage peut se produire.
Le problème se trouve dans le fait qu’il est (logiquement) illusoire de penser que l’on peut mettre noir sur blanc son livre en une seule session de congés.
Bien évidemment, la donne ne sera pas la même que vous prévoyiez d’écrire une saga fantastique en 3 tomes ou de rédiger une autobiographie relative à une étape particulière de votre vie.
Peut-être vous faudra-t-il 2 ou 3 étés de labeur ? Peut-être plus.
Aurez-vous alors l’impression du sacrifice trop lourd lorsque vous tiendrez votre livre achevé entre les mains ? Vos vacances jadis consacrées à l’écriture auront-elles un goût amer ?
J’en doute.
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