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Astrologie, alchimie, mythologie, symbolique....

Une page particulière pour les adeptes et pour découvrir ces domaines ces sciences ésotériques qui servent l'auteure dans l'écriture de ses romans fantastiques.

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« Au commencement, il n’y avait rien ».

Combien de suites existent à cette expression ?
En partant de « Dieu » qui engendra les formes à partir du néant en passant par les forces physiques universelles qui enfantèrent la matière dans laquelle nous évoluons aujourd’hui, les réponses pullulent. L’essentiel à retenir étant peut-être que pour créer à partir de « rien » il faut des matériaux et un processus.

Choisissons l’homme en exemple en tant qu’« ouvrier » et prenons les éléments comme outils.
Feu, air, eau, et terre. Je veux concevoir une forme matérielle. J’ai l’idée, le désir de le faire, le feu. Je pense cette forme, je la visualise, l’air. L’émotion naît conjointe à ma pensée et à ma convoitise, l’eau. Et j’agis, je façonne de mes mains pour le résultat concret, la terre.
« La danse des éléments » virevolte incessamment en nous et nous donne le pouvoir de création à chaque seconde, chaque pas que nous effectuons. Elle en fait de même autour du cercle zodiacal, reflet symbolique de notre expérience créatrice.

Le feu, si l’on voulait le considérer comme prémices à toute conception matérielle, nous dirait en Bélier — premier signe sur la roue zodiacale — qu’ici l’étincelle de l’idée jaillit, éclot avec virulence et envie de conquête sans se soucier d’autrui, qu’en Lion elle brûle de mille feux, splendide flamme au zénith de son incandescence, fixe et certaine qu’elle ne s’éteindra jamais. Et finalement, en Sagittaire, la flamme devient sage, toujours embrasée, ardente et impatiente, mais raisonnée. L’idée a évolué en idéologie philosophique et grandeur d’esprit.
Vient ensuite l’air qui fait son apparition en Gémeaux, la pensée y récolte l’information, la communique, la disperse par la voix ou l’écrit, la reprend, joue avec. L’air « papillonne », ne se prend pas au sérieux, expérimente. Puis arrive la Balance où la rencontre avec l’autre l’oblige à la négociation, aux pourparlers, aux engagements tacites. Ainsi cadrée, l’air devient l’instrument du compromis et des obligations mutuels. Puis en Verseau, elle atteint son stade ultime où le « logos » travaille l’information avec génie et la pensée se meut en architecture parfaite et linéaire, vision sublime, divinatoire, et dirigée vers un avenir rêvé.
Que dire de l’eau, élément flexible par nature et qui file entre les doigts, à l’instar de notre monde émotionnel intérieur parfois instable qui bascule et se renverse sans que nous réussissions à le maîtriser.
Il prend sa source en Cancer. Ici, l’eau s’apparente à une étendue sur laquelle nous pouvons cultiver, nous enraciner, établir nos « droits du sol ». L’eau du Cancer est notre carcan sécuritaire, notre univers familial ou familier dont nous voulons nous emparer et que pouvons occuper par notre capacité à engendrer notre notoriété. Elle s’enfuit ensuite vers le Scorpion. On l’y retrouve profonde, obscure, intraitable, douée de purification, elle nettoie notre existence comme les « écuries d’Augias » l’ont été par Hercule. En Scorpion pas de demi-mesure ni de zone de confort, « l’extrême » règne et purge. Et lorsqu’elle finit sa course dans les océans du Poisson, elle s’évade, quitte notre monde physique et sa logique pour allier la matière et l’esprit, pour parfois nous emmener vers les « paradis artificiels » et nous y perd. Ainsi, l’eau si particulière et insaisissable devient mystique et magique dans le dernier signe de la roue zodiacale.
Et enfin, la terre parachève le processus. Celle-ci commence en Taureau. Elle est alors simple substance que l’on possède, belle et confortable, constituant nos ressources matérielles. Puis en Vierge, la terre prend un sens logique, pragmatique, son côté « douillet » est à présent étudié dans les détails, on y fait un tri, une sélection qui ordonne, on l’adapte à la praticité. S’ensuit le Capricorne, où elle devient le matériau pour établir des structures solides, intemporelles, inaltérables. Moyen d’ascension vers la matière voire le matérialisme et la domination sociale et son apogée.

Autour du zodiaque, aussi bien qu’en notre intériorité, les éléments dansent. Une valse harmonieuse ou un chaotique rock’n’roll ? En fin de compte, c’est à nous d’en décider.

Stella Hashes. Tous droits réservés.

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Du plomb à l’or… Réalité physique ou métaphore ?

Transmuter le vil métal en or. Le plomb ou encore l’antimoine si cher aux alchimistes. Qui n’en a pas rêvé ? Qui n’aimerait connaître le secret de la matière et de sa capacité à se transformer ?
À première vue, la quête semble être uniquement matérielle. Le creuset, l’athanor, le feu, l’eau de rosée, la connaissance des trois principes –soufre, mercure et sel-, les outils et les savoirs dont il faut se munir pour opérer. Mais voilà ; après maintes et maintes expériences, de longues heures d’attente, la quête n’aboutit pas. L’opérateur cherche désespérément l’or ou la pierre philosophale qu’il ne tient pas entre ses doigts.
Certes, il aura peut-être vu le métal libérer son feu dans le creuset, peut-être même aura-t-il vu celui-ci devenir aussi transparent que de l’eau pure ne faisant plus aucune obstruction à la lumière. Il aura aussi par chance et mérite l'occasion de contempler l’étoile à cinq branches au cœur du régule, promesse de découvrir un jour la pierre philosophale tel un rubis niché au cœur d’une de ses cavités. Mais le résultat attendu n’est pas là.
Ici, au pied de cet échec apparent, la légende prend naissance. Laissant l’alchimiste sur la voie sans finalité à son art. Lui retirant la gloire d’être parvenu au grand œuvre. D’ailleurs, est-il possible ? La pierre philosophale existe-t-elle ? Le plomb peut-il devenir de l’or ? Y a-t-il une preuve, un objet matériel, concret ? Le mystère demeure.
Alors, tentons de le clarifier. Prenons une autre trajectoire que celle de la matière tangible et visible à nos yeux. Prenons le chemin de la métaphore et choisissons une matière bien étrange à travailler. L’homme. Cet être qui ne ressemble en rien de prime abord à un morceau de plomb ou d’antimoine, et pourtant.
Choisissons-le, alchimiste. Apprenti alchimiste. Ceux-ci devaient accomplir un singulier voyage pour faire partie du « club » très fermé des initiés. Il partait de Bruxelles, empruntait le chemin de St Jacques et se rendait à Compostelle, puis dans un petit village ou se trouve une plage en forme de croissant de lune ou la marée amenait sur le sable, dit-on, l’antimoine à expérimenter dans le laboratoire. Là s’arrêtait leur périple. Du moins pour ce voyage.
Mais pourquoi diable ce labeur était-il indispensable ? Quel rapport avec le creuset, l’athanor, et les trois principes ?
Il avait enduré des lieues, seul, livré à lui-même ainsi qu’aux éléments, avait ressenti la soif, la faim, la fatigue, le découragement lié à ses pas incessants sur le sol qui ne semblaient ne jamais pouvoir trouver de délivrance. Il en avait oublié ses obligations sociales, ses préoccupations quotidiennes… L’on pourrait presque dire, pauvre de lui, qu'il s'est perdu sur ce chemin tortueux. Or, on pourrait aussi dire qu’il s’est trouvé.
Puisque par l’isolement, l’obligation de retour à soi, l’injonction de trouver son noyau intérieur qui l’a rendu conscient de lui-même, la révélation qui suit la sensation d’être simplement dans la présence à soi et de la nature qui nous entoure, il a récupéré son individualité. Face au dépouillement, tous ses « voiles » sont tombés. Ses impuretés ont été purgées, raffinées. Tel le plomb qui se transmute, se purifie, et devient de l’or, métal le plus pur, l’homme-apprenti, sur le chemin de St Jacques de Compostelle à opérer son Grand Œuvre intérieur. Il ne tient rien entre ses doigts, ni pierre philosophale ni lingot. Mais en découvrant la conscience de soi, le sens de son existence, l’individuation, la capacité à l’autosuffisance, l’alpha et l’oméga, il connaît à présent le pouvoir de l’esprit. Sa puissance, son essence suprême et immatérielle qui le placent en parfaite adéquation avec les forces de la nature. Il sait que l’extérieur à présent n’a plus pouvoir sur lui. Il est devenu homme-créateur, s’est détaché de sa dépendance aux conventions sociales. Il pourra vivre conjointement à celle-ci, mais ne portera plus ses chaînes, castratrices du « Soi ». Expression pure de l’esprit. L'esprit qui ne meurt jamais. Qui n'a pas de début ni de fin.
Ainsi, notre apprenti alchimiste devenu aussi pur que de l’or détient de surcroît le secret de l’immortalité. La pierre philosophale.
Il existe donc deux voies à la quête de l’alchimiste. Un chemin spirituel et un chemin matériel.
Si nous considérons, avec l’appui des preuves scientifiques que nous possédons aujourd’hui, que la matière tangible est le résultat de l’intangible et de l’observateur, nous pouvons en déduire sans risque que pour obtenir de l’or physique, il nous faut être devenus de l’or immatériel avant ou conjointement. L’un ne va pas sans l’autre, et l’alchimiste accompli, le sait bien.
Une autre question surgit, me direz-vous ? Cet article est partie intégrante des "intermèdes astrologiques", non ? Quel rapport avec l’astrologie dans ce cas ?
Arrêtons-nous donc sur ce point et faisons d’abord un peu d’astronomie et de symbolique.
Notre système solaire, d’un point de vue héliocentrique et en considérant les sept planètes du septénaire visibles à l’œil nu comme le faisaient les anciens, prend naissance avec le soleil dont le métal symbolique est l’or et se termine avec Saturne dont le métal symbolique est le plomb.
Que fait l’alchimiste dans son creuset ou le long du chemin de St Jacques? Il transmute le plomb en or. Autrement dit, Saturne en Soleil. Littéralement.
Notre thème astral, notre carte, notre boussole dans cette existence, même la configuration de notre système solaire par analogie nous demande, nous crie, avec une simplicité « apparemment enfantine », de libérer notre « Soi » (Soleil) des carcans de la société(Saturne). Là encore, littéralement.
Astrologie et alchimie n’ont qu’une seule ambition, un seul idéal ; l’homme est pur esprit. Ses liens à la matière et à la société ne peuvent être que de coton. S’ils deviennent liens d’acier, il est perdu.
N’y a-t-il donc qu’une métaphore alors ? Aucune véritable transmutation de l’antimoine en or, aucune pierre philosophale blottie au creux du régule ? Aucune richesse où les pièces d’or couleraient à flots ?
Toujours et encore, le mystère demeura certainement. Toutefois, rappelons-nous d’une parole intéressante des alchimistes qui nous dit.
« Si tu cherches de l’or, tu n’en trouveras pas.
Mais si tu en as trouvé..., c’est que tu n’en as plus besoin ».

Stella Hashes. Tous droits réservés.

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Inspiration/ astroesotericpro.com par Olga Vasilchuck

                       /La symphonie du zodiaque par Luc Bigé

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Dépasser les possibilités de sa propre nature.

La transcendance. Ce saut qui conduit au-delà du perceptible, de l’entendement, tel que nous l’impose notre intellect. Ce passage, ce dépassement qui nous mène en dehors de la réalité physique, nous parle intimement de l’archétype Jupitérien et son parallèle éthéré Neptune.
Par le jeu du zodiaque, Jupiter maître du Sagittaire et des Poissons, laisse place à Neptune dans ce dernier signe pour la gouvernance sans pour autant disparaître.
C’est un fait. Mais pour quelles implications ?
Parlons d’abord du Sagittaire. Jupiter y pose son trône. S’exprime dans nos vies quotidiennes à travers le domaine d’expérience de la maison 9. Il y traite du feu de la connaissance, de l’amour du savoir et de la sagesse, — la philosophie —, d’opportunités et d’expansion sociale, de croissance, d’idéologie, de pouvoir, de cultures lointaines… Tout cela lui donne le droit au qualificatif de « grand bienfaiteur ».

Mais attention !
Jupiter aime les hommes. Ces bienfaits ne seront accordés qu’à celui qui en fera de même. De la philosophie et de l’idéologie, oui. Mais sans dogmatisme. Du pouvoir, oui. Mais celui dû au respect que nous porte la société, celui dû à notre grandeur d’âme. Lorsque celle-ci domine le pouvoir acquis par les statuts purement formels et offert par l’archétype Saturnien. Être une élite, oui. Se tenir au-dessus du peuple, oui. Mais seulement pour l’aimer.
À ces multiples conditions, l’archétype Jupitérien s’exprimera avec justesse. L’expansion nous sera possible, les opportunités se présenteront. Le sens profond et noble des idées qui nous animera nous permettra de nous diffuser socialement sur notre environnement. Que celui-ci soit local, national ou même qu’il s’étende sur des terres étrangères. Nous pourrons cultiver notre propre sol, acquis grâce à notre réputation. La bonne, évidemment.
Ainsi, Jupiter offre l’ampleur nécessaire à notre âme et son besoin d’expérience dans notre réalité physique. Néanmoins, en Sagittaire, tout reste palpable et inscrit dans la matière.
Or, il nous faut à une autre étape. Il nous faut nous libérer de notre carcan matériel. À cet effet, rien que pour notre émerveillement, Jupiter se transcende. Il passe à une autre réalité. Ou plus rien n’est tangible, plus rien n’est d’ici.
Ainsi, Neptune prend place, supplantant celui-ci dans sa maîtrise du signe des Poissons.
On pourrait supposer que le feu du Sagittaire s’éteint et devient eau. Eh bien, au contraire.
En poissons, nous gardons le feu de Jupiter qui reste premier maître. Il n’y a pas de fuite des éléments dans la transcendance. Simplement un mariage. Une union.
Il s’agit par exemple et analogie du feu produit par les étoiles incandescentes de notre voûte céleste. Celui qui produit la rosée le matin sur la végétation. Cette rosée que les alchimistes récoltaient à l’aube avant que le soleil se lève sur l’herbe des prés entre les mois du Bélier et du Taureau. Il s’agissait de « l’eau qui vient du feu ». Une eau capable de donner accès au grand œuvre. Une eau sacrée et magique. Mélange du Feu et l’Eau, comme en Poissons.
Les éléments ne disparaissent donc pas. Ne se détruisent pas l’un l’autre. Mais encore. Quelle différence entre l’archétype Jupitérien et Neptunien ? Quel est le résultat de la transcendance ?
Si Jupiter nous permet d’approcher le flux abondant de l’expérience terrestre et sociale, de transmuer les savoirs multiples acquis en Gémeaux en connaissances et idéologies qui nous permettent de former notre propre et unique système de pensées ; Neptune lui nous dissout. Trouble notre identité, la dévore, nos systèmes de croyances et nos conceptions deviennent une prison dont il faut s’échapper. Un carcan bien trop étroit. Car avec Neptune, nous ne formons alors plus qu’une unité avec tous les mondes. Matériels ou immatériels. Il y a communion, fusion. Sensation de n’être plus personne et tout à la fois. De perdre le sens des idées du Sagittaire pour gagner la perception du sublime de la création en Poissons.
Lors de la transcendance nous quittons un archétype relié à notre monde physique pour les mondes subtils. L’amour du savoir humain en Sagittaire devient le potentiel de création ultime et infini en Poissons. La croissance sociale en Sagittaire, la plénitude du contact avec l’éther.
Vous me direz, quel intérêt ? Pourquoi faut-il davantage que le feu du Sagittaire ? Pourquoi un archétype nous permettant d’échapper à la matière ?
Peut-être pour nous rappeler qu’il existe des lieux où nous pouvons aussi grandir, prendre de l’expansion, mais d’une manière différente. Pour une évolution différente.
Tous droits réservés.
Stella Hashes

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Les intermèdes astrologiques par Stella Hashes

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